24 heures du Mans 2015 (Le Mans, France)
Les 24h du Mans, c’est avant tout un monument du sport automobile. Considéré par certains comme la plus grande course automobile au monde, cette épreuve mythique est très prisée, aussi bien par les pilotes que par les constructeurs, sans oublier son public légendaire. Il faut dire que tous les ingrédients sont réunis pour rendre cet évènement exceptionnel. Le format de la course, qui dure 24h, met à la fois à mal les voitures, les équipages et les mécaniciens. Le tracé long de 13,6km est atypique puisqu’il emprunte le circuit Bugatti, avant de rejoindre la route nationale dont le tracé est tel que les voitures peuvent atteindre près de 330km/h dans les Hunaudières! Le public est chaque année présent en masse (263.500 spectateurs pour cette édition 2015) et vient des quatre coins d’Europe et du monde. Enfin, les duels passés/présents entre les plus grands constructeurs et pilotes contribuent à la légende du Mans ; parmi eux, citons les duels Ford/Ferrari dans les années 60, sans oublier les hégémonies de Jaguar, Porsche, Audi, etc.
Cette année constitue seulement ma seconde participation au Mans, la première fois remontant à 2010. Le départ de Lyon s’effectue le mercredi matin afin de pouvoir assister aux essais de fin de journée qui débutent à 16h00. Me voilà tout juste arrivé ; je rejoins le camping Beauséjour afin de m’installer. La tente à peine montée, je me dirige vers le circuit afin d’assister aux premiers essais libres de la journée. A 22h00, les voitures reprennent la piste pour les essais de nuit et me tiennent éveillé malgré la fatigue de la journée.
Le lendemain, les choses sérieuses commencent ; le programme est chargé ! Au menu, les essais des LeMans legends (VHC), le festival Aston-Martin, et pour finir en beauté, les qualifications des 24h du Mans. A l’issue de la première séance, les Porsche sont en tête au classement général, devant les Audi. Le ciel se couvre et certains redoutent la pluie pour la seconde partie des qualifications qui a lieu à 22h. C’est finalement sur le sec que se déroulent les qualifications de nuit ; Porsche en profite pour signer un chrono en 3’16'887, décrochant ainsi la pole position (voiture n°18). Derrière les trois Porsche, on retrouve les trois Audi puis les Toyota.
Le vendredi, c’est repos au Mans, enfin presque ! Aucun roulage n’a lieu sur le circuit, ce dernier étant en partie ouvert à la circulation. De nombreuses manifestations sont organisées à différents endroits. A Mulsanne, les Peugeot sont à l’honneur : une RCZ-R un peu spéciale y est d’ailleurs présentée en avant-première (une version Art-car dont les motifs rappellent ceux de l’artiste Britto). A Saint-Saturnin (au nord du Mans), un rassemblement "british" est organisé et rend hommage aux MG. Malgré la météo pluvieuse, les anglais ont répondu présent, avec des voitures plus improbables les unes que les autres : Ultima GTR, Ariel Atom3, Ford RS200, etc. Après une pause repas bien méritée, direction le centre-ville du Mans pour la traditionnelle parade des pilotes. C'est un évènement incontournable de l'avant-course et l'ambiance est excellente. Tous 56 équipages sont tour à tour présentés et quelques supercars paradent dans le cortège. Après une journée bien remplie, le retour au camping se fait de manière mouvementée : à l'approche du camping Beauséjour, les voitures sont arrêtées par la foule et les burns/rupteurs/coups de klaxon sont de mise ; cela durera jusqu'au bout de la nuit.
Le réveil du samedi matin est difficile, et pour cause, la nuit a été très courte ! En fin de matinée, je me dirige vers le circuit afin de me positionner pour le départ de la course qui sera donné à 15h. Quelques voitures font des apparitions remarquées sur la piste, notamment les Mclaren F1 & P1 ainsi qu la future Alpine. A 15h, le départ est donné sous le soleil : c'est parti pour 24h de course non stop ! En tête, la hiérarchie des qualifications est globalement respectée en début de course ; Porsche mène la danse devant Audi, Toyota est un peu plus en retrait derrière mais bien présent. Les Nissan LMP1 sont en revanche à la traine, noyées dans le peloton des LMP2 ! Après quelques heures de course, il devient assez difficile de suivre le classement réel sans radio/ni écran (stratégies décalées, écarts conséquents entre certaines voitures, accidents, slow-zone & safety cars, etc). Quelques incidents viennent ponctuer la course ; citons notamment la violente sortie de route de Loïc Duval sur l'Audi R18, la Ferrari 458 qui prend feu dans les stands au milieu de la nuit, etc. Au petit matin, les Porsche tiennent bon et occupent les deux première places, devant Audi. La hierarchie établie se confirmera quelques heures plus tard au passage du drapeau à damiers. C'est la Porsche n°19 de l'équipage Hulkenberg/Tandy/Bamber qui s'impose, devant la Porsche n°17 de l'équipage Webber/Harley/Bernhard et l'Audi n°7 de Treluyer/Fassler/Lotterer. Cette victoire tant attendue par de nombreux supporters met fin à l’hégémonie d'Audi et permet à Porsche de signer son 17e succès sur le circuit Sarthois.
Cette année constitue seulement ma seconde participation au Mans, la première fois remontant à 2010. Le départ de Lyon s’effectue le mercredi matin afin de pouvoir assister aux essais de fin de journée qui débutent à 16h00. Me voilà tout juste arrivé ; je rejoins le camping Beauséjour afin de m’installer. La tente à peine montée, je me dirige vers le circuit afin d’assister aux premiers essais libres de la journée. A 22h00, les voitures reprennent la piste pour les essais de nuit et me tiennent éveillé malgré la fatigue de la journée.
Le lendemain, les choses sérieuses commencent ; le programme est chargé ! Au menu, les essais des LeMans legends (VHC), le festival Aston-Martin, et pour finir en beauté, les qualifications des 24h du Mans. A l’issue de la première séance, les Porsche sont en tête au classement général, devant les Audi. Le ciel se couvre et certains redoutent la pluie pour la seconde partie des qualifications qui a lieu à 22h. C’est finalement sur le sec que se déroulent les qualifications de nuit ; Porsche en profite pour signer un chrono en 3’16'887, décrochant ainsi la pole position (voiture n°18). Derrière les trois Porsche, on retrouve les trois Audi puis les Toyota.
Le vendredi, c’est repos au Mans, enfin presque ! Aucun roulage n’a lieu sur le circuit, ce dernier étant en partie ouvert à la circulation. De nombreuses manifestations sont organisées à différents endroits. A Mulsanne, les Peugeot sont à l’honneur : une RCZ-R un peu spéciale y est d’ailleurs présentée en avant-première (une version Art-car dont les motifs rappellent ceux de l’artiste Britto). A Saint-Saturnin (au nord du Mans), un rassemblement "british" est organisé et rend hommage aux MG. Malgré la météo pluvieuse, les anglais ont répondu présent, avec des voitures plus improbables les unes que les autres : Ultima GTR, Ariel Atom3, Ford RS200, etc. Après une pause repas bien méritée, direction le centre-ville du Mans pour la traditionnelle parade des pilotes. C'est un évènement incontournable de l'avant-course et l'ambiance est excellente. Tous 56 équipages sont tour à tour présentés et quelques supercars paradent dans le cortège. Après une journée bien remplie, le retour au camping se fait de manière mouvementée : à l'approche du camping Beauséjour, les voitures sont arrêtées par la foule et les burns/rupteurs/coups de klaxon sont de mise ; cela durera jusqu'au bout de la nuit.
Le réveil du samedi matin est difficile, et pour cause, la nuit a été très courte ! En fin de matinée, je me dirige vers le circuit afin de me positionner pour le départ de la course qui sera donné à 15h. Quelques voitures font des apparitions remarquées sur la piste, notamment les Mclaren F1 & P1 ainsi qu la future Alpine. A 15h, le départ est donné sous le soleil : c'est parti pour 24h de course non stop ! En tête, la hiérarchie des qualifications est globalement respectée en début de course ; Porsche mène la danse devant Audi, Toyota est un peu plus en retrait derrière mais bien présent. Les Nissan LMP1 sont en revanche à la traine, noyées dans le peloton des LMP2 ! Après quelques heures de course, il devient assez difficile de suivre le classement réel sans radio/ni écran (stratégies décalées, écarts conséquents entre certaines voitures, accidents, slow-zone & safety cars, etc). Quelques incidents viennent ponctuer la course ; citons notamment la violente sortie de route de Loïc Duval sur l'Audi R18, la Ferrari 458 qui prend feu dans les stands au milieu de la nuit, etc. Au petit matin, les Porsche tiennent bon et occupent les deux première places, devant Audi. La hierarchie établie se confirmera quelques heures plus tard au passage du drapeau à damiers. C'est la Porsche n°19 de l'équipage Hulkenberg/Tandy/Bamber qui s'impose, devant la Porsche n°17 de l'équipage Webber/Harley/Bernhard et l'Audi n°7 de Treluyer/Fassler/Lotterer. Cette victoire tant attendue par de nombreux supporters met fin à l’hégémonie d'Audi et permet à Porsche de signer son 17e succès sur le circuit Sarthois.
Infos pratiques
- 24 heures du Mans
- Circuit Bugatti, 72100 Le Mans
- chaque année au mois de Juin
- Tarif : enceinte générale pour la semaine = 75€ / camping Beauséjour pour la semaine = 55€
- http://www.24h-lemans.com/
- Circuit Bugatti, 72100 Le Mans
- chaque année au mois de Juin
- Tarif : enceinte générale pour la semaine = 75€ / camping Beauséjour pour la semaine = 55€
- http://www.24h-lemans.com/