Drift FFSA Round 5 (Chamrousse, France)
Il y a tout juste un an, je découvrais la discipline du Drift à l'occasion du Drift Challenge Touge Slide aux 7 Laux (reportage ici). J'avais beaucoup apprécié le spectacle, l'ambiance ainsi que le cadre (tracé éloigné des circuits, en pleine montagne). Aujourd'hui, je vous propose de découvrir un autre évènement qui met le drift à l'honneur : il s'agit du championnat de France FFSA de drift. L'épreuve de Chamrousse (Round 5) est particulière à deux points de vue : d'une part il s'agit de l'unique épreuve qui se déroule hors circuit (en pleine montagne, c'est une épreuve de Touge), et d'autre part le barème des points attribués est supérieur à celui des précédentes épreuves.
Réveil matinal en ce samedi, j'attends ce rendez-vous avec impatience : pas question d'en louper une miette ! Mon arrivée coïncidant avec le briefing des pilotes, j'en profite pour faire un rapide tour du paddock avant de me positionner à la sortie de l'épingle en bas du tracé. Les moteurs ne tardent pas à se faire entendre, les essais libres sont sur le point de commencer. Les passages sont vraiment spectaculaires, il faut dire que les voitures ne sont jamais droites, même en ligne droite (c'est ce qu'on appel le "Manji") ! Le spectacle est au rendez-vous, rythmé par les dérives, les "fumages de pneu" et les rupteurs. Les vitesses de passage de certaines autos sont très impressionnantes avec des déclenchements de drift à plus de 80km/h sur ce tracé.
Après une matinée consacrée aux essais libres, les choses sérieuses commencent en début d'après-midi avec les qualifications. Les pilotes s'élancent tour à tour. Ils sont notés par un jury en fonction de l'angle de dérive, des clippings points (zone en bordure de piste où le pilote doit se rapprocher le plus près possible), de la vitesse de passage et de l'impact (technique, style, etc). Les voitures sont dotées d'un boitier de télémétrie (généralement placé sur la malle du coffre) qui enregistre les angles de dérives / les vitesses / etc, permettant ainsi de faciliter l'attribution des notes.
Cette discipline est l'une des rares en sport automobile à faire réellement la part-belle au spectacle. En effet, la finalité pour chacun des pilotes n'est pas de "claquer un chrono" mais d’engranger le maximum de points en réalisant des passages aussi spectaculaires que possible. La réglementation est très souple contrairement aux autres disciplines automobiles ; hormis le fait que les voitures doivent obligatoirement être de type "propulsion", il y a très peu de contraintes. Il en résulte une très grande diversité au niveau des voitures, plus particulièrement de leur motorisation (de 4 à 10 cylindres, atmo/turbo/compressé, etc). L'ambiance dans les paddocks est très bonne, il faut dire que les enjeux ne sont pas les mêmes que dans les autres disciplines ; chaque pilote semble prendre ici autant de plaisir qu'il en donne aux spectateurs.
Réveil matinal en ce samedi, j'attends ce rendez-vous avec impatience : pas question d'en louper une miette ! Mon arrivée coïncidant avec le briefing des pilotes, j'en profite pour faire un rapide tour du paddock avant de me positionner à la sortie de l'épingle en bas du tracé. Les moteurs ne tardent pas à se faire entendre, les essais libres sont sur le point de commencer. Les passages sont vraiment spectaculaires, il faut dire que les voitures ne sont jamais droites, même en ligne droite (c'est ce qu'on appel le "Manji") ! Le spectacle est au rendez-vous, rythmé par les dérives, les "fumages de pneu" et les rupteurs. Les vitesses de passage de certaines autos sont très impressionnantes avec des déclenchements de drift à plus de 80km/h sur ce tracé.
Après une matinée consacrée aux essais libres, les choses sérieuses commencent en début d'après-midi avec les qualifications. Les pilotes s'élancent tour à tour. Ils sont notés par un jury en fonction de l'angle de dérive, des clippings points (zone en bordure de piste où le pilote doit se rapprocher le plus près possible), de la vitesse de passage et de l'impact (technique, style, etc). Les voitures sont dotées d'un boitier de télémétrie (généralement placé sur la malle du coffre) qui enregistre les angles de dérives / les vitesses / etc, permettant ainsi de faciliter l'attribution des notes.
Cette discipline est l'une des rares en sport automobile à faire réellement la part-belle au spectacle. En effet, la finalité pour chacun des pilotes n'est pas de "claquer un chrono" mais d’engranger le maximum de points en réalisant des passages aussi spectaculaires que possible. La réglementation est très souple contrairement aux autres disciplines automobiles ; hormis le fait que les voitures doivent obligatoirement être de type "propulsion", il y a très peu de contraintes. Il en résulte une très grande diversité au niveau des voitures, plus particulièrement de leur motorisation (de 4 à 10 cylindres, atmo/turbo/compressé, etc). L'ambiance dans les paddocks est très bonne, il faut dire que les enjeux ne sont pas les mêmes que dans les autres disciplines ; chaque pilote semble prendre ici autant de plaisir qu'il en donne aux spectateurs.
Infos pratiques :
- Drift FFSA Round 5
- Chamrousse
- Tarif : 10€/jour par personne
- http://drift-events.fr/championnat-de-france.html
- Chamrousse
- Tarif : 10€/jour par personne
- http://drift-events.fr/championnat-de-france.html