Rallye WRC Monte-Carlo 2017 (Gap, France)
Au delà du simple rallye, le Monte-Carlo est une épreuve mythique du calendrier WRC. Les changements d'adhérence continus (verglas, neige, neige fondue, tarmac humide, sec) nécessitent entre autre une justesse parfaite dans le choix des pneus et rendent cette épreuve délicate à plus d'un titre. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que cette édition 2017 n'a pas dérogé à la règle.
Le jeudi soir, le rallye avait malheureusement bien mal commencé, puisque endeuillé par le décès d’un spectateur suite au tonneau de Paydon dans l’ES2. Ce drame a entrainé l'annulation de la spéciale, et doit nous rappeler à tout à chacun que le sport automobile n'est pas sans risque.
Vendredi matin, il est 5h quand le réveil sonne. A peine le temps de grignoter, me voilà déjà parti direction Chaillol. Il est un peu plus de 8h30 lorsque je retrouve Marion et Benoist. L'accès à la spéciale se mérite, il nous faut monter un bonne grimpette, ce qui aura le mérite de nous faire oublier le froid ! Arrivé sur place, le décor est digne d’une carte postale : une route enneigée constituée de belles enfilades, les montagnes en guise d’arrière-plan, et un ciel à la fois dégagé et ensoleillé ! Il est un peu plus de 11h, les ouvreurs sont déjà passés pour effectuer un dernier repérage, et le spectacle peut enfin commencer ! Tous les concurrents ont chaussé des pneus cloutés pour cette première boucle. L’adhérence est très faible et les dérives sont à la fois nombreuses et généreuses. Les rares propulsions sont en difficulté, François Delecour au volant de son Abarth 124 et Romain Dumas au volant de sa Porsche ne sont clairement pas à leur aise et se font presque klaxonner par les petites 208 ! L'après-midi, je me positionne un peu en contre-bas de la spéciale, dans une épingle à gauche. La neige commence à fondre par endroits, et l'épingle n'est que partiellement enneigée (neige en entrée de virage). Le passage s'avère très intéressant, les voitures arrivent en glisse, puis repartent en "motriçant" sur la portion déneigée. A l'issue de la journée du vendredi, c'est Thierry Neuville au volant de sa Hyundai qui mène, devançant Ogier et Tanak. Victime d'une sortie de route dans l'ES3 (endommageant lourdement sa suspension avant), Meeke se retrouve dans les profondeurs du classement. Le soir, je profite d'être à Gap pour me rendre au parc fermé ; c'est l'occasion pour moi d'admirer pour la première fois en statique ces nouveaux monstres qui rappellent les illustres voitures de rallye Groupe B.
Après une nuit assez courte, me voila reparti à l'assaut des spéciales du samedi. Direction l'ES9, à "Les Faysses", où j'y retrouve Marion et Benoist. Il est à peine 7h, et la reconnaissance de la portion de spéciale sur laquelle nous sommes se fait à la frontale. Le sol est sec et les successions de virages serrés sont nombreuses. Dès les premiers passages, je prends toute la mesure de l'efficacité redoutable de ces nouvelles WRC ; elles sont véritablement scotchées à la route ! Le deuxième passage de la journée (un pif-paf précédé d'un grand droite rapide) confirmera ces impressions. Le spectacle se termine pour moi et il est temps de rentrer à Lyon. Me voila donc à rouler en direction de Gap, quand soudain dans le rétro, une voiture un peu atypique remonte la file ; il s'agit en fait de Sordo suivi peu de temps après par Latvala. Je les laisse donc passer, et roule quelques kilomètres avec eux : une expérience que je n'oublierai pas de sitôt ! La suite du retour à Lyon sera moins palpitante, mais très sympa malgré tout sur les petites routes au volant de la Cooper S. Les paysages jusqu'à Grenoble sont à couper le souffle, les sommets étant tous enneigés.
A l'issue de ce rallye, et au terme d'une Power Stage mémorable (montée du col du Turini en slick sous la neige...), c'est Ogier qui l'emporte au volant de la Fiesta M-Sport, devant Latvala (Toyota) et Tanak. Mention spéciale à Ott Tanak, victime d'un problème moteur à deux spéciales de l'arrivée (voiture fonctionnant visiblement sur deux cylindres), et qui a réussi à conserver sa 3e place face à Sordo au prix d'une grosse prise de risques dans le Turini !
Le jeudi soir, le rallye avait malheureusement bien mal commencé, puisque endeuillé par le décès d’un spectateur suite au tonneau de Paydon dans l’ES2. Ce drame a entrainé l'annulation de la spéciale, et doit nous rappeler à tout à chacun que le sport automobile n'est pas sans risque.
Vendredi matin, il est 5h quand le réveil sonne. A peine le temps de grignoter, me voilà déjà parti direction Chaillol. Il est un peu plus de 8h30 lorsque je retrouve Marion et Benoist. L'accès à la spéciale se mérite, il nous faut monter un bonne grimpette, ce qui aura le mérite de nous faire oublier le froid ! Arrivé sur place, le décor est digne d’une carte postale : une route enneigée constituée de belles enfilades, les montagnes en guise d’arrière-plan, et un ciel à la fois dégagé et ensoleillé ! Il est un peu plus de 11h, les ouvreurs sont déjà passés pour effectuer un dernier repérage, et le spectacle peut enfin commencer ! Tous les concurrents ont chaussé des pneus cloutés pour cette première boucle. L’adhérence est très faible et les dérives sont à la fois nombreuses et généreuses. Les rares propulsions sont en difficulté, François Delecour au volant de son Abarth 124 et Romain Dumas au volant de sa Porsche ne sont clairement pas à leur aise et se font presque klaxonner par les petites 208 ! L'après-midi, je me positionne un peu en contre-bas de la spéciale, dans une épingle à gauche. La neige commence à fondre par endroits, et l'épingle n'est que partiellement enneigée (neige en entrée de virage). Le passage s'avère très intéressant, les voitures arrivent en glisse, puis repartent en "motriçant" sur la portion déneigée. A l'issue de la journée du vendredi, c'est Thierry Neuville au volant de sa Hyundai qui mène, devançant Ogier et Tanak. Victime d'une sortie de route dans l'ES3 (endommageant lourdement sa suspension avant), Meeke se retrouve dans les profondeurs du classement. Le soir, je profite d'être à Gap pour me rendre au parc fermé ; c'est l'occasion pour moi d'admirer pour la première fois en statique ces nouveaux monstres qui rappellent les illustres voitures de rallye Groupe B.
Après une nuit assez courte, me voila reparti à l'assaut des spéciales du samedi. Direction l'ES9, à "Les Faysses", où j'y retrouve Marion et Benoist. Il est à peine 7h, et la reconnaissance de la portion de spéciale sur laquelle nous sommes se fait à la frontale. Le sol est sec et les successions de virages serrés sont nombreuses. Dès les premiers passages, je prends toute la mesure de l'efficacité redoutable de ces nouvelles WRC ; elles sont véritablement scotchées à la route ! Le deuxième passage de la journée (un pif-paf précédé d'un grand droite rapide) confirmera ces impressions. Le spectacle se termine pour moi et il est temps de rentrer à Lyon. Me voila donc à rouler en direction de Gap, quand soudain dans le rétro, une voiture un peu atypique remonte la file ; il s'agit en fait de Sordo suivi peu de temps après par Latvala. Je les laisse donc passer, et roule quelques kilomètres avec eux : une expérience que je n'oublierai pas de sitôt ! La suite du retour à Lyon sera moins palpitante, mais très sympa malgré tout sur les petites routes au volant de la Cooper S. Les paysages jusqu'à Grenoble sont à couper le souffle, les sommets étant tous enneigés.
A l'issue de ce rallye, et au terme d'une Power Stage mémorable (montée du col du Turini en slick sous la neige...), c'est Ogier qui l'emporte au volant de la Fiesta M-Sport, devant Latvala (Toyota) et Tanak. Mention spéciale à Ott Tanak, victime d'un problème moteur à deux spéciales de l'arrivée (voiture fonctionnant visiblement sur deux cylindres), et qui a réussi à conserver sa 3e place face à Sordo au prix d'une grosse prise de risques dans le Turini !