Rallye WRC Monte-Carlo 2015 (Gap, France)
Cela fait presque 10 ans que je
n'ai pas remis les pieds au Monte-Carlo ; autant vous dire que j'attends
ce rendez-vous avec impatience ! Les essais réalisés par Ford le week-end
précédent m’ont déjà donné un petit avant-gout de ce qui m’attendrait pour le
Monte-Carlo, et pour ainsi dire, j’ai vraiment hâte d’y être ! Il faut dire qu’entre le duel Loeb-Ogier,
les conditions météo et le plateau de WRC, tous les ingrédients sont réunis
pour que spectacle soit au rendez-vous. Jeudi soir, ce sont les derniers
préparatifs à la maison ; sac, itinéraire, liste des concurrents, etc. Pas
question malgré tout de louper la moindre miette de cette édition 2015 puisque
l’Equipe 21 diffuse en direct la première des deux spéciales du jeudi soir.
Le vendredi matin, après un réveil à 4h du matin, direction Saint-Firmin pour l’ES4-7. Je retrouve sur place Claire ainsi que Benoist et Marion. Pour l’ES4, nous sommes placés dans un enchainement de virages verglacés en sous-bois. Les voitures sont équipées de clous pour ce premier passage. Les trajectoires à la corde sont vraiment impressionnantes. Certains pilotes nous gratifient de quelques jolies glisses, notamment Evans dont le train arrière de la Ford Fiesta semble très joueur. Dans ces conditions délicates, les différences de passages entre les voitures/pilotes sont assez prononcées.
Nous profitons du temps mort entre l’ES4 et l’ES7 pour nous placer sur une section assez rapide, constituée d’une ligne droite quelque peu enneigée précédant un léger droite rapide puis une grande courbe à gauche. Le froid se fait toujours sentir (température moyenne inférieure à 0°C), et nous y remédions par un petit feu convivial autour duquel tout le monde se retrouve ; c’est aussi ça le Monte-Carlo !
Pendant ce temps là, les ouvreurs reconnaissent les conditions de la route avant le second passage des pilotes. La plupart des voitures ouvreuses sont équipées de pneus cloutés. De nombreux ouvreurs en profitent pour tester les conditions d’adhérence en bloquant volontairement les roues lors de freinages appuyés ; ils rendent ensuite compte de l’état du revêtement à leurs équipages respectifs afin que les notes du copilote puissent être réajustées en conséquence et que le choix de pneus soit le plus adéquat possible. On se rend vite compte de l’importance des ouvreurs qui travaillent finalement dans l’ombre de leur équipage.
Ca y est, l’ES7 a débuté, et ce sont les pilotes du Super Rallye qui ouvrent le bal. Robert Kubica nous gratifie d’un passage « pied au plancher » qui en dit long sur sa détermination. En bout de ligne droite, les voitures ont tendance à louvoyer, avant de s’inscrire dans le léger droite. L’endroit où nous sommes permet de voir des passages assez variés en raison de sa grande visibilité. Nous apprenons par la radio que Loeb vient de taper dans l’ES8, mettant ainsi fin au duel qui l’opposait à Ogier, dommage pour le suspens ! La déception se fait ressentir chez certains/certaines d’entre nous ! Il est 18h et tous les concurrents sont passés ; ma première journée se termine et nous en profitons pour échanger nos impressions respectives.
Le samedi matin, je rejoins Anthony et ses collègues à Chorges, avant de rejoindre Le Villard (au dessus de Savines-le-lac) pour les ES9-11. Il est 8h30 et nous sommes toujours bloqués au niveau du lac de Serre-Ponçon en raison de la forte affluence (on est samedi, et il s'agit de la seule spéciale qui se déroule deux fois dans la journée) ; le timing semble compromis puisque la spéciale commence dans tout juste 30minutes. Nous tentons malgré notre chance pour accéder au plus proche de la spéciale, ce qui nous épargnera au final 1h30 de marche...!! Nous arrivons donc sur la spéciale 10minutes avant le passage des WRC ; on se dit alors que le plus dur est fait... Quelques minutes plus tard, nous apprenons via un communiqué sur wrc.com que l'ES9 est annulée. Les équipages passent à faible allure, sans les casques. JO nous suggère pour l'ES11 un endroit qu'il avait préalablement repéré en voiture ; le passage est très sympa avec une belle épingle et quelques "compressions" mais il ne remporte pas les suffrages car situé trop loin du village, ce qui empêche de pouvoir partir tôt du rallye. Nous retournons donc au niveau du village, à la sortie d'un "pif-paf". Les passages des WRC sont encore une fois très impressionnants, certains n'hésitant pas à frôler les murs en pierre des maisons.
Il est presque presque 18h, et c'est ici que s'arrête le Monte-Carlo pour la plupart d'entre nous. Le retour se fera pour ma part en partie de nuit, sous la pluie, la neige, le brouillard, et avec du verglas par endroit ; bref, des conditions dignes d'un Monte-Carlo ! Je repars avec des souvenirs plein la tête, et avec l'envie d'y retourner l'année prochaine !! A l'issue de ce ces 4 jours, Ogier remporte le rallye pour la 3e fois tandis que Volkswagen signe un triplé historique.
Le vendredi matin, après un réveil à 4h du matin, direction Saint-Firmin pour l’ES4-7. Je retrouve sur place Claire ainsi que Benoist et Marion. Pour l’ES4, nous sommes placés dans un enchainement de virages verglacés en sous-bois. Les voitures sont équipées de clous pour ce premier passage. Les trajectoires à la corde sont vraiment impressionnantes. Certains pilotes nous gratifient de quelques jolies glisses, notamment Evans dont le train arrière de la Ford Fiesta semble très joueur. Dans ces conditions délicates, les différences de passages entre les voitures/pilotes sont assez prononcées.
Nous profitons du temps mort entre l’ES4 et l’ES7 pour nous placer sur une section assez rapide, constituée d’une ligne droite quelque peu enneigée précédant un léger droite rapide puis une grande courbe à gauche. Le froid se fait toujours sentir (température moyenne inférieure à 0°C), et nous y remédions par un petit feu convivial autour duquel tout le monde se retrouve ; c’est aussi ça le Monte-Carlo !
Pendant ce temps là, les ouvreurs reconnaissent les conditions de la route avant le second passage des pilotes. La plupart des voitures ouvreuses sont équipées de pneus cloutés. De nombreux ouvreurs en profitent pour tester les conditions d’adhérence en bloquant volontairement les roues lors de freinages appuyés ; ils rendent ensuite compte de l’état du revêtement à leurs équipages respectifs afin que les notes du copilote puissent être réajustées en conséquence et que le choix de pneus soit le plus adéquat possible. On se rend vite compte de l’importance des ouvreurs qui travaillent finalement dans l’ombre de leur équipage.
Ca y est, l’ES7 a débuté, et ce sont les pilotes du Super Rallye qui ouvrent le bal. Robert Kubica nous gratifie d’un passage « pied au plancher » qui en dit long sur sa détermination. En bout de ligne droite, les voitures ont tendance à louvoyer, avant de s’inscrire dans le léger droite. L’endroit où nous sommes permet de voir des passages assez variés en raison de sa grande visibilité. Nous apprenons par la radio que Loeb vient de taper dans l’ES8, mettant ainsi fin au duel qui l’opposait à Ogier, dommage pour le suspens ! La déception se fait ressentir chez certains/certaines d’entre nous ! Il est 18h et tous les concurrents sont passés ; ma première journée se termine et nous en profitons pour échanger nos impressions respectives.
Le samedi matin, je rejoins Anthony et ses collègues à Chorges, avant de rejoindre Le Villard (au dessus de Savines-le-lac) pour les ES9-11. Il est 8h30 et nous sommes toujours bloqués au niveau du lac de Serre-Ponçon en raison de la forte affluence (on est samedi, et il s'agit de la seule spéciale qui se déroule deux fois dans la journée) ; le timing semble compromis puisque la spéciale commence dans tout juste 30minutes. Nous tentons malgré notre chance pour accéder au plus proche de la spéciale, ce qui nous épargnera au final 1h30 de marche...!! Nous arrivons donc sur la spéciale 10minutes avant le passage des WRC ; on se dit alors que le plus dur est fait... Quelques minutes plus tard, nous apprenons via un communiqué sur wrc.com que l'ES9 est annulée. Les équipages passent à faible allure, sans les casques. JO nous suggère pour l'ES11 un endroit qu'il avait préalablement repéré en voiture ; le passage est très sympa avec une belle épingle et quelques "compressions" mais il ne remporte pas les suffrages car situé trop loin du village, ce qui empêche de pouvoir partir tôt du rallye. Nous retournons donc au niveau du village, à la sortie d'un "pif-paf". Les passages des WRC sont encore une fois très impressionnants, certains n'hésitant pas à frôler les murs en pierre des maisons.
Il est presque presque 18h, et c'est ici que s'arrête le Monte-Carlo pour la plupart d'entre nous. Le retour se fera pour ma part en partie de nuit, sous la pluie, la neige, le brouillard, et avec du verglas par endroit ; bref, des conditions dignes d'un Monte-Carlo ! Je repars avec des souvenirs plein la tête, et avec l'envie d'y retourner l'année prochaine !! A l'issue de ce ces 4 jours, Ogier remporte le rallye pour la 3e fois tandis que Volkswagen signe un triplé historique.