Rallye WRC Monte-Carlo 2020 (Gap, France)
C'est après une trêve hivernale mouvementée que débute une nouvelle et prometteuse saison de rallye WRC. Les changements ont été notamment marqués par le retrait de Citroën après une saison 2019 décevante et le transfert du champion sortant Ott Tanak chez Hyundai aux cotés de Neuville et Loeb/Sordo, laissant le baquet de la Yaris à Sébastien Ogier. Quant aux deux autres Yaris, elles seront pilotées cette année par Evans et le très prometteur Rovanperä (agé de 19ans seulement). Du coté de M-Sport, les Fiesta seront confiées à Lappi et Sunninen. Les grands perdants de ce 'mercato hivernal' sont Meeke et Latvala qui se retrouvent sans volant. Sur le papier, tout semble réunis pour que cette saison 2020 soit pleine d'actions : le line-up de pilotes alignés par Hyundai promet de belles passes d'armes entre équipiers, alors que Ogier rejoint Toyota dont les performances de la Yaris ne sont plus à démontrer !
Pour cette édition 2020, les conditions météos sont relativement clémentes ; il a peu neigé ces dernières semaines, et une bonne partie du parcours est au sec malgré quelques passages verglacés par endroits nécessitant l'usage de pneus cloutés. Il est jeudi et nous voici partis en direction de Gap. Aussitôt arrivés (du côté de Venterol), nous partons en repérage sur la spéciale qui aura lieu le lendemain (ES3/5). De nombreux passionnés sont déjà aux abords de la route, se réchauffant autour de feux de bois pendant la tombée de la nuit. Nous rejoignons notre maison et suivons à distance les deux premières spéciales du rallye autour d'une délicieuse choucroute !
Vendredi matin, nous y voilà ! Pour ce premier passage de la journée, nous nous mettons dans un passage rapide qui offre un excellent point de vue sur plusieurs km. Nous sommes positionnés dans une zone public placée quelques mètres au dessus de la route, écrasant quelque peu la sensation de vitesse. Mais il n'en reste pas moins que les passages restent impressionnants. La spéciale est marquée par une interruption après une trentaine de passages ; nous en profitons pour rentrer se restaurer à la maison avant de rejoindre en tout début d'après-midi une portion rapide et sinueuse en descente. Les passages sont spectaculaires, il faut vraiment avoir un gros cœur en plus d'une confiance absolue dans sa monture et dans les notes de son copilote ! La journée du vendredi sera ponctuée par l'accident spectaculaire de Ott Tanäk dans une portion rapide en descente, en fond de '6 à près de 180km/h ; l'équipage s'en sort miraculeusement indemne (incroyable quand on voit l'état de la voiture après ses multiples tonneaux...!!).
Le samedi, nous assistons au départ de l'ES10 à la Bréole. J'en profite pour prendre en photo les équipages juste avant leur pointage, et pour assister à quelques départs : il n'y a pas à dire, les procédures de launch-control sont diablement efficaces ! En rejoignant la voiture, nous apercevons Oliver Solberg (fils de Peter Solberg, agé de 18 ans seulement) au volant d'une Polo R5 qui attend patiemment à quelques encablures du départ de la spéciale. Nous rejoignons ensuite Ancelle pour profiter une dernière fois du passage des WRC, dans un secteur rapide et bosselé. L'ambiance est géniale, et les passages (pied au plancher !) sont réellement impressionnants pour les tous meilleurs !
A l'issue d'une bataille acharnée en tête de course, c'est finalement Thierry Neuville qui remporte le rallye Monte-Carlo, devant Ogier et Evans. Sébastien Loeb termine quant à lui à une 'anecdotique' 6e place, handicapé par un faible temps de roulage, un probable manque de confiance au volant de la I20, et des choix de pneus audacieux qui n'ont malheureusement pas toujours payé.
Pour cette édition 2020, les conditions météos sont relativement clémentes ; il a peu neigé ces dernières semaines, et une bonne partie du parcours est au sec malgré quelques passages verglacés par endroits nécessitant l'usage de pneus cloutés. Il est jeudi et nous voici partis en direction de Gap. Aussitôt arrivés (du côté de Venterol), nous partons en repérage sur la spéciale qui aura lieu le lendemain (ES3/5). De nombreux passionnés sont déjà aux abords de la route, se réchauffant autour de feux de bois pendant la tombée de la nuit. Nous rejoignons notre maison et suivons à distance les deux premières spéciales du rallye autour d'une délicieuse choucroute !
Vendredi matin, nous y voilà ! Pour ce premier passage de la journée, nous nous mettons dans un passage rapide qui offre un excellent point de vue sur plusieurs km. Nous sommes positionnés dans une zone public placée quelques mètres au dessus de la route, écrasant quelque peu la sensation de vitesse. Mais il n'en reste pas moins que les passages restent impressionnants. La spéciale est marquée par une interruption après une trentaine de passages ; nous en profitons pour rentrer se restaurer à la maison avant de rejoindre en tout début d'après-midi une portion rapide et sinueuse en descente. Les passages sont spectaculaires, il faut vraiment avoir un gros cœur en plus d'une confiance absolue dans sa monture et dans les notes de son copilote ! La journée du vendredi sera ponctuée par l'accident spectaculaire de Ott Tanäk dans une portion rapide en descente, en fond de '6 à près de 180km/h ; l'équipage s'en sort miraculeusement indemne (incroyable quand on voit l'état de la voiture après ses multiples tonneaux...!!).
Le samedi, nous assistons au départ de l'ES10 à la Bréole. J'en profite pour prendre en photo les équipages juste avant leur pointage, et pour assister à quelques départs : il n'y a pas à dire, les procédures de launch-control sont diablement efficaces ! En rejoignant la voiture, nous apercevons Oliver Solberg (fils de Peter Solberg, agé de 18 ans seulement) au volant d'une Polo R5 qui attend patiemment à quelques encablures du départ de la spéciale. Nous rejoignons ensuite Ancelle pour profiter une dernière fois du passage des WRC, dans un secteur rapide et bosselé. L'ambiance est géniale, et les passages (pied au plancher !) sont réellement impressionnants pour les tous meilleurs !
A l'issue d'une bataille acharnée en tête de course, c'est finalement Thierry Neuville qui remporte le rallye Monte-Carlo, devant Ogier et Evans. Sébastien Loeb termine quant à lui à une 'anecdotique' 6e place, handicapé par un faible temps de roulage, un probable manque de confiance au volant de la I20, et des choix de pneus audacieux qui n'ont malheureusement pas toujours payé.