Rallye WRC Monte-Carlo 2019 (Gap, France)
N'ayant pas pu participer au Monte-Carlo 2018, j'avais à cœur de renouer avec ce premier grand rendez-vous de l'année qui marque le début du championnat WRC. Et sur le papier, force est de constater que tous les ingrédients sont réunis pour une belle édition 2019 : la fin de championnat de la saison dernière a tenu toutes ses promesses avec une lutte à trois très serrée pour le titre pilote entre Ogier, Neuville et Tanak. Ajoutez à cela le transfert d'Ogier de Ford vers Citroën pendant l'inter-saison, le retour de Meeke au plus haut niveau (chez Toyota, l'article sur les essais de Meeke sur la Yaris 2019 est disponible ici) ainsi que la participation du "patron" Loeb chez Hyundai ; le décor est planté ! Bien malin celui qui sait prédire avant le rallye qui l'emportera parmi tous les favoris engagés !
Cette année n'est pas une année "à neige" pour le Monte-Carlo ; malgré le froid des dernières semaines, les routes empruntées par le rallye sont très peu enneigées. Il y a malgré tout quelques portions de routes verglacées ici et là (zones d'ombre, face nord, etc) qui promettent du spectacle ; au delà des choix des pneus, les pilotes devront composer avec une bonne gestion de la course pour ne pas se faire surprendre tout en maintenant un bon rythme.
On est jeudi après-midi, nous voila partis en direction de Gap pour rejoindre le parc fermé. Le rallye commence dans quelques minutes, avec deux ES de nuit qui permettront d'établir une première hiérarchie. Les équipes terminent les derniers préparatifs avant de laisser leurs équipages rejoindre le départ officiel du rallye à Gap. C'est l'occasion de découvrir d'un peu plus près les évolutions apportées sur chaque voiture par rapport à la saison précédente, et d'apercevoir quelques pilotes. Chez Hyundaï, Dani Sordo est d'ailleurs présent aux cotés de Loeb, comme au bon vieux temps (malgré le fait qu'il ne soit pas engagé sur ce rallye). L'engouement populaire suscité par le retour de Loeb chez Hyundaï est juste dingue ; il faut dire qu'avec leur 9 titres mondiaux, Sébastien Loeb et Daniel Elena sont devenus de véritables légendes. En début de soirée, alors que toutes les voitures ont quitté le parc fermé, nous rejoignons Venterol.
Cette année est un peu particulière puisque pour la première fois, l'hébergement dans lequel je me trouve est situé en pleine spéciale ; "JO" a en effet réussi à nous "dégoter" un gite qui se trouve sur l'ES 5-8. On est vendredi matin 10h, ce sont les ouvreurs qui se chargent de me réveiller, eux qui renseignent l'état de la route à leurs pilotes respectifs. Nous assistons au premier passage depuis le toit du garage du gite, au plus près de l'action ! A cet endroit là, les voitures sortent de Venterol pour rejoindre une portion plus sinueuse. Après un repérage dans l'après-midi, je décide de me positionner dans du rapide pour le second passage ; le cadre est parfait pour de jolies photos, bien que la luminosité ne soit pas excellente (sous-bois). La route légèrement bosselée rend le passage des WRC vraiment impressionnant, la sensation étant amplifiée par le fait que je sois placé légèrement en contrebas : c'est un pur régal !
Le soir, nous débriefons la journée autour d'un bon Mont-d'Or avant de préparer la journée suivante. Car contrairement à la veille, il n'y aura pas de grasse-matinée samedi !! Réveil à 6h, nous préparons nos affaires pour rejoindre la Bâtie-Neuve. Il s'agit de l'arrivée de l'ES10-12. Après avoir passé le col de Moissière, les WRC entament une descente avec des sections très rapides, entrecoupées d'épingles à l'approche de la Bâtie-Neuve. Nous ne sommes malheureusement pas les seuls sur place, et la foule présente témoigne de la popularité de ce passage incontournable. A notre arrivée tous les "spots" sont pleins, mais je réussi malgré tout à trouver un peu de place derrière une caméra de TV pour faire quelques photos à l'entrée d'une épingle. Cela me vaudra d'ailleurs un petit passage sur WRC live, au milieu des supporters italiens ! Pour le second passage, je me place à l'intérieur d'une épingle, quelques centaines de mètres avant l'arrivée. Les passages en dérive sont toujours sympa à regarder ; et à ce jeu là, c'est bien Thierry Neuville qui impressionne le plus avec des passages aussi spectaculaires que généreux : un régal ! A l'issue de cette 2e journée, l'écart n'est que de quelques secondes entre Ogier (leader) et Neuville. Les poursuivants sont ensuite relégués à plus de 2 minutes, mais Tanak, Loeb et Latvala se tiennent en quelques secondes.
Toutes les bonnes choses ayant une fin, nous rentrons sur Lyon samedi soir, dans l'attente du dénouement du rallye le lendemain. Avant la dernière spéciale du rallye, seulement 0.4s séparent Ogier de Neuville, à l'avantage du français. Ce dernier est relativement tendu à cause de problèmes de problèmes de capteur d'accélérateur sur sa C3. La power-stage nous offre une véritable lutte à couteaux tirés entre les deux prétendants à la victoire. Au terme d'un final haletant, Sébastien Ogier et Julien Ingrassia finissent premiers, coiffants d'un fil Thierry Neuville. Ott Tanak termine à la 3e place suite à sa crevaison du samedi qui lui a fait perdre plus de 2min. Quant à Sébastien Loeb, il finit à une très belle 4e place, devant Latvala.
Cette année n'est pas une année "à neige" pour le Monte-Carlo ; malgré le froid des dernières semaines, les routes empruntées par le rallye sont très peu enneigées. Il y a malgré tout quelques portions de routes verglacées ici et là (zones d'ombre, face nord, etc) qui promettent du spectacle ; au delà des choix des pneus, les pilotes devront composer avec une bonne gestion de la course pour ne pas se faire surprendre tout en maintenant un bon rythme.
On est jeudi après-midi, nous voila partis en direction de Gap pour rejoindre le parc fermé. Le rallye commence dans quelques minutes, avec deux ES de nuit qui permettront d'établir une première hiérarchie. Les équipes terminent les derniers préparatifs avant de laisser leurs équipages rejoindre le départ officiel du rallye à Gap. C'est l'occasion de découvrir d'un peu plus près les évolutions apportées sur chaque voiture par rapport à la saison précédente, et d'apercevoir quelques pilotes. Chez Hyundaï, Dani Sordo est d'ailleurs présent aux cotés de Loeb, comme au bon vieux temps (malgré le fait qu'il ne soit pas engagé sur ce rallye). L'engouement populaire suscité par le retour de Loeb chez Hyundaï est juste dingue ; il faut dire qu'avec leur 9 titres mondiaux, Sébastien Loeb et Daniel Elena sont devenus de véritables légendes. En début de soirée, alors que toutes les voitures ont quitté le parc fermé, nous rejoignons Venterol.
Cette année est un peu particulière puisque pour la première fois, l'hébergement dans lequel je me trouve est situé en pleine spéciale ; "JO" a en effet réussi à nous "dégoter" un gite qui se trouve sur l'ES 5-8. On est vendredi matin 10h, ce sont les ouvreurs qui se chargent de me réveiller, eux qui renseignent l'état de la route à leurs pilotes respectifs. Nous assistons au premier passage depuis le toit du garage du gite, au plus près de l'action ! A cet endroit là, les voitures sortent de Venterol pour rejoindre une portion plus sinueuse. Après un repérage dans l'après-midi, je décide de me positionner dans du rapide pour le second passage ; le cadre est parfait pour de jolies photos, bien que la luminosité ne soit pas excellente (sous-bois). La route légèrement bosselée rend le passage des WRC vraiment impressionnant, la sensation étant amplifiée par le fait que je sois placé légèrement en contrebas : c'est un pur régal !
Le soir, nous débriefons la journée autour d'un bon Mont-d'Or avant de préparer la journée suivante. Car contrairement à la veille, il n'y aura pas de grasse-matinée samedi !! Réveil à 6h, nous préparons nos affaires pour rejoindre la Bâtie-Neuve. Il s'agit de l'arrivée de l'ES10-12. Après avoir passé le col de Moissière, les WRC entament une descente avec des sections très rapides, entrecoupées d'épingles à l'approche de la Bâtie-Neuve. Nous ne sommes malheureusement pas les seuls sur place, et la foule présente témoigne de la popularité de ce passage incontournable. A notre arrivée tous les "spots" sont pleins, mais je réussi malgré tout à trouver un peu de place derrière une caméra de TV pour faire quelques photos à l'entrée d'une épingle. Cela me vaudra d'ailleurs un petit passage sur WRC live, au milieu des supporters italiens ! Pour le second passage, je me place à l'intérieur d'une épingle, quelques centaines de mètres avant l'arrivée. Les passages en dérive sont toujours sympa à regarder ; et à ce jeu là, c'est bien Thierry Neuville qui impressionne le plus avec des passages aussi spectaculaires que généreux : un régal ! A l'issue de cette 2e journée, l'écart n'est que de quelques secondes entre Ogier (leader) et Neuville. Les poursuivants sont ensuite relégués à plus de 2 minutes, mais Tanak, Loeb et Latvala se tiennent en quelques secondes.
Toutes les bonnes choses ayant une fin, nous rentrons sur Lyon samedi soir, dans l'attente du dénouement du rallye le lendemain. Avant la dernière spéciale du rallye, seulement 0.4s séparent Ogier de Neuville, à l'avantage du français. Ce dernier est relativement tendu à cause de problèmes de problèmes de capteur d'accélérateur sur sa C3. La power-stage nous offre une véritable lutte à couteaux tirés entre les deux prétendants à la victoire. Au terme d'un final haletant, Sébastien Ogier et Julien Ingrassia finissent premiers, coiffants d'un fil Thierry Neuville. Ott Tanak termine à la 3e place suite à sa crevaison du samedi qui lui a fait perdre plus de 2min. Quant à Sébastien Loeb, il finit à une très belle 4e place, devant Latvala.
Mes remerciements à JO et Anthony, sans oublier Vincent et Aymeric !